condamnée à mort

Lundi 23 juin, son avocat Mohannad Moustafa a annoncé la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, accusée d’apostasie par son pays, rapporte l’AFP. Née en 1987 dans l’État de Gedaref (est), d’un père musulman soudanais et d’une mère éthiopienne-orthodoxe qui l’a élevée seule, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, qui se considère comme chrétienne, a été condamnée à mort en vertu de l’interprétation soudanaise de la charia (loi islamique), en vigueur au Soudan depuis 1983, qui interdit les conversions sous peine de mort. Mariée à un chrétien, Daniel Wani, Américain originaire du Soudan du Sud, elle était déjà mère d’un petit garçon et enceinte d’un second enfant lorsqu’elle a été condamnée le 15 mai à la peine de mort par pendaison. « Nous vous avions donné trois jours pour abjurer votre foi mais vous avez insisté pour ne pas revenir vers l’islam. Je vous condamne à la peine de mort par pendaison », lui avait déclaré le juge, Abbas Mohammed Al-Khalifa, la condamnant en outre à 100 coups de fouet pour « adultère », car, née d’un père musulman, elle a épousé un chrétien. TOLLÉ INTERNATIONAL Cette condamnation a soulevé un tollé international : des ONG, comme Amnesty International ou l’ACAT, et des États, Grande-Bretagne et États-Unis en tête, ont pris fait et cause pour la jeune femme. Les ambassades des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas ont exprimé leur « vive inquiétude » dans un communiqué commun, appelant « le gouvernement du Soudan à respecter le droit à la liberté de religion, notamment le droit à changer de foi ou de croyances ». Un droit prévu dans la Constitution intérimaire soudanaise de 2005, ainsi que dans les textes internationaux sur la défense des droits de l’homme. RETRAIT DES CHAÎNES Récemment, des déclarations contradictoires des autorités soudanaises sur une prochaine libération témoignaient de leur embarras. Le...
La Soudanaise condamnée à mort pour apostasie ne sera pas forcément libérée Après avoir annoncé samedi la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, les autorités soudanaises se sont rétractées. Pour quelles raisons la jeune femme avait-elle été condamnée ? Élevée par sa seule mère orthodoxe, Meriam Yahia Ibrahim Ishag se considère comme chrétienne. Son propre frère a porté plainte contre elle, suite à son mariage avec un chrétien américain originaire du Soudan du Sud, Dani Wani. Elle a été condamnée à mort par un tribunal qui a considéré qu’elle s’était convertie au christianisme alors que son père était musulman – l’apostasie est un crime selon l’interprétation soudanaise de la charia (loi islamique). D’autre part, elle a écopé de 100 coups de fouet pour « adultère », le mariage à un chrétien étant considéré comme tel. Y a-t-il un revirement des autorités soudanaises ? La déclaration d’un responsable au ministère soudanais des Affaires étrangères, Abdallah Al-Azraq, avait semblé laisser entrevoir sa libération. Celui-ci avait déclaré à l’AFP, en fin de semaine dernière : « La femme sera libérée dans les prochains jours selon les procédures légales qui seront prises par le pouvoir judiciaire et le ministère de la Justice. » Mais les autorités sud-soudanaises accusent les médias d’avoir véhiculé une information erronée, en sortant la déclaration de son contexte. Le responsable affirme avoir expliqué que les avocats de Meriam Yahia Ibrahim Ishag venaient de faire appel et qu’elle serait libérée si la Cour d’appel jugeait en sa faveur. Quel avenir pour la jeune mère et ses enfants ? La libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag se fait de moins en moins certaine. Selon son avocat, seule la Cour d’appel est apte à prononcer sa libération. Or, l’avocat souligne que pour l’instant, l’audience a été reportée car le dossier était incomplet. La jeune femme a accouché en prison d’une petite fille, le mardi 27 mai....

MANIFESTE | Frè Mendy (official video)

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