Le festival Séries Mania en est une preuve de plus, les scénaristes raffolent du religieux. Si le pourquoi n’est pas toujours simple à comprendre, les téléspectateurs adhèrent quels qu’ils soient.
Hollywood s’est emparé des personnages bibliques pour remplacer les vampires et superhéros en mal de nouvelles sensations. Mieux encore, les séries ont également emprunté avec succès la voie du religieux, comme le confirme la cinquième édition du festival Séries Mania.
Le festival Séries Mania en est une preuve de plus, les scénaristes raffolent du religieux. Si le pourquoi n'est pas toujours simple à comprendre, les téléspectateurs adhèrent quels qu'ils soient.
Nous vous en avions parlé ici et là, Hollywood s'est emparé des personnages bibliques pour remplacer les vampires et superhéros en mal de nouvelles sensations.
Mieux encore (nous l'avions relevé ici aussi), les séries ont également emprunté avec succès la voie du religieux, comme le confirme la cinquième édition du festival Séries Mania.
À travers de nombreuses créations, la programmation de ce dernier fait en effet la part belle à la « place » et au « pouvoir » de la religion, notamment à travers la présentation de la deuxième saison de Ainsi soient-ils, une série qui, à défaut d'avoir rassasié en 2012 l'ensemble des croyants, avait rassemblé critiques et téléspectateurs dans un même enthousiasme.
Mais la série française d'Arte n'est pas la seule représentante de cette tendance : True Detective s'inspire de la même veine, ainsi que la série australienne Devil's Playground, la norvégienne Mammon, ou même les israéliennes Mekimi et Shtisel. La religion est bien « devenue l'obsession des scénaristes télé du monde entier » explique Le Figaro.
Même un pays catholique comme l'Italie s'y met à son tour précise encore le quotidien, avec une proposition du très célèbre producteur Paolo Sorrentino sur la vie d'un prêtre imaginaire. «À la différence du cinéma des...
La Soudanaise condamnée à mort pour apostasie ne sera pas forcément libérée
Après avoir annoncé samedi la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, les autorités soudanaises se sont rétractées.
Pour quelles raisons la jeune femme avait-elle été condamnée ?
Élevée par sa seule mère orthodoxe, Meriam Yahia Ibrahim Ishag se considère comme chrétienne. Son propre frère a porté plainte contre elle, suite à son mariage avec un chrétien américain originaire du Soudan du Sud, Dani Wani.
Elle a été condamnée à mort par un tribunal qui a considéré qu’elle s’était convertie au christianisme alors que son père était musulman – l’apostasie est un crime selon l’interprétation soudanaise de la charia (loi islamique). D’autre part, elle a écopé de 100 coups de fouet pour « adultère », le mariage à un chrétien étant considéré comme tel.
Y a-t-il un revirement des autorités soudanaises ?
La déclaration d’un responsable au ministère soudanais des Affaires étrangères, Abdallah Al-Azraq, avait semblé laisser entrevoir sa libération. Celui-ci avait déclaré à l’AFP, en fin de semaine dernière : « La femme sera libérée dans les prochains jours selon les procédures légales qui seront prises par le pouvoir judiciaire et le ministère de la Justice. »
Mais les autorités sud-soudanaises accusent les médias d’avoir véhiculé une information erronée, en sortant la déclaration de son contexte. Le responsable affirme avoir expliqué que les avocats de Meriam Yahia Ibrahim Ishag venaient de faire appel et qu’elle serait libérée si la Cour d’appel jugeait en sa faveur.
Quel avenir pour la jeune mère et ses enfants ?
La libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag se fait de moins en moins certaine. Selon son avocat, seule la Cour d’appel est apte à prononcer sa libération. Or, l’avocat souligne que pour l’instant, l’audience a été reportée car le dossier était incomplet.
La jeune femme a accouché en prison d’une petite fille, le mardi 27 mai....
La Société suisse d’utilité publique (SSUP) travaille actuellement au changement de l'hymne national et annonce dans un communiqué que «le futur hymne national s’appuiera sur le texte du préambule de la Constitution fédérale suisse, en vigueur depuis 1999 et qui évoque des valeurs telles que la démocratie, la diversité, la liberté, la paix et la solidarité». Le vieux "Cantique Suisse" devrait ainsi trépasser en 2015.
Après avoir lancé un concours le 1er août, la SSUP aurait reçu plus de 200 projets. Sur le site du concours, la raison officielle de ce changement serait la suivante : «le texte du Cantique suisse est difficile à retenir, lourd de style et dépassé par la réalité. La Suisse ne s’y reflète pas dans sa diversité ni politique ni culturelle actuelle. Cela doit changer». Mais d'ores-et-déjà, bien que les églises ne se sont pas prononcées à ce jour (Ni La Fédération des Eglises protestantes de Suisse, ni la Fédération romande des Eglises évangéliques, ni le Réseau évangélique suisse n’ont pris position sur ce sujet), certains chrétiens se questionnent : et si au final, l'objectif principal n'était autre que d'ôter toute référence à Dieu dans l'hymne national ?
«Cet hymne est un cantique à la Gloire de Dieu. J’y suis très fermement attaché et je vois dans la démarche proposée une action perverse qui a comme objectif de participer à l’évacuation de la société de toute référence à Dieu au sein de notre pays. J’en ai assez de voir des jeunes qui malheureusement ne connaissent pas ou rejettent les valeurs qui ont fait la force de la Suisse, se lever pour banaliser ce que nos pères ont construit et anéantir toute référence à Dieu dans notre pays», s'emporte Philippe Corthay - œnologue et fondateur du groupe évangélique «Forum des hommes» - d'après une dépêche de ProtestInfo....
« L’apôtre Paul était probablement un homosexuel refoulé. » Les journalistes, interloqués, regardent le prêcheur américain. L’évêque épiscopalien anglican émérite, 83 ans, poursuit tranquillement son monologue et appuie ses propos en se référant de façon très précise à la Bible. John Shelby Spong est un habitué des déclarations ou des actes chocs. En décembre 1989, contre l’avis de son diocèse, il avait été le premier évêque à ordonner prêtre un homme ouvertement homosexuel. Il est aussi l’un de ceux qui militent pour une discussion plus ouverte sur la contraception. Auteur de plus de vingt-quatre livres, Mgr Spong est aussi un ardent défenseur de l’égalité des sexes et des races.
Pourtant, l’octogénaire revient de loin. Il avoue lui-même avoir été sexiste ou quelque peu raciste dans sa jeunesse. Aujourd’hui, père de trois filles et marié depuis quelques dizaines d’années, son avis sur la gent féminine a complètement changé. Il a d’ailleurs été l’un des militants les plus ardents à vouloir donner aux femmes une place plus conséquente dans le clergé épiscopalien. La discrimination raciale est devenue l’un de ses plus grands combats. Autoproclamé ennemi numéro 1 du Ku Klux Klan, il décrit Desmond Tutu, l’archevêque sud-africain, comme l’une des figures les plus importantes de sa vie. À la demande de ce dernier, l’Américain était d’ailleurs présent au moment de son ordination épiscopale.
John Spong : "Le catholicisme risque de disparaître dans 50 ans"
Mgr John Shelby Spong était présent à Paris au début du mois de juin pour la sortie de son livre, Jésus pour le XXIe siècle*. Un homme qui a donné sa vie à Dieu et à l’Église, mais qui remet constamment en question le fonctionnement de celle-ci.La religion catholique peut mourir
Aujourd’hui, le combat de Mgr Spong est simple. Il veut redéfinir la foi chrétienne et la rendre crédible. Légitime. Pour...
Nou Reyini nan tanp lan
Nap ret tann ou Sentespri
Manifeste manifete (bis)
Tout kó nou byen motive
Lespri nou byen dispoze
Nanm nou ap reklame
Manifeste
Tout kò nou byen...